Le verre opalin, pleine lune intérieure
Dans les collections de La Quincaillerie moderne, nous avons fait la part belle au verre opalin.
Parce que c’est un matériau traditionnel de l’éclairage, composé de deux belles matières minérales, l’une très délicate, la calchite qui une pierre semi-précieuse, et l’autre plus commune, le sable.
Parce que son blanc laiteux peut donner une esthétique rétro à une suspension de cuisine, ou évoquer les élégantes créations Art déco, leur lumière diaphane et leur esthétique de l’épure.
Aussi parce qu’il est souvent travaillé dans une forme boule, qui peut trouver sa place dans tous les intérieurs, dans une salle de bains ou un salon. Un globe qui, une fois allumé, est comme un objet céleste, une lune intérieure.
Mais le verre opalin est bien plus qu’une enveloppe noble et délicate, bien plus qu’un atout esthétique. Il est le seul matériau qui assure une diffusion lumineuse douce et homogène, un confort visuel parfait. Sa brillance est extrêmement faible, c’est-à-dire que ce matériau permet d’éviter toute sensation d’éblouissement. Il est donc parfait pour les éclairages d’ensemble, pour unifier la tonalité lumineuse d’une pièce.
La Quincaillerie moderne a choisi de travailler avec des verriers, qui produisent dans la plus pure tradition des savoir-faire d’Europe de l’Est, sur un site historique en activité depuis la fin du 19e siècle, stratégiquement situé à proximité des ressources naturelles nécessaires à la fabrication du verre (sable d’une qualité très pure, eau, bois …).
Dans ce processus de fabrication encore artisanal, trois maîtres verriers se succèdent pour une pièce : le premier travaille une boule de verre clair puis la laisse entre les mains d’un second verrier, le souffleur de verre opalin, qui applique une seconde couche de verre amalgamé de particules très fines en suspension composées de chlorite, un minéral semi-précieux. La pièce est ensuite confiée au maître verrier, qui applique une troisième couche de verre, clair et épais, avant de donner à la pièce ses lignes définitives en la soufflant dans un moule en bois ou en acier à l’aide d’une canne (un tube creux). Les pièces sont ensuite démoulées avec beaucoup de soin et leur température abaissée dans un four qui permet à la matière de passer de 600° à une trentaine de degrés en quelques heures.
Cette technique, aussi bien que les moules utilisés, sont incroyablement pérennes, si bien que les créations des périodes Art déco ou du Bauhaus ne se sont jamais vraiment éteintes. Certains moules utilisés par les artisans avec lesquels travaille La Quincaillerie moderne ont un siècle, et le savoir-faire verrier à l’œuvre s’est transmis de génération en génération jusqu’à aujourd’hui.
Vive l’opaline donc ! Et quelques pistes pour continuer à explorer ce matériau merveilleux.
Notre conseil
Un éclairage réalisé avec des luminaires en verre opalin permet une ambiance lumineuse douce et harmonieuse. Il peut être complété avec des appareils produisant, en certains points, un éclairage local plus brillant pour donner une touche de peps ou mettre en valeur un endroit spécifique.
Pour prolonger la découverte
À la villa Necchi Campiglio à Milan, dans une architecture Art déco élégante et travaillée de Piero Portaluppi, vous pourrez découvrir, entre autres merveilles, des opalines en cascades. Une inspiration déco de haute volée.
Parce que le beau se niche dans les détails
La collection de suspensions « Bauhaus » de la Quincaillerie moderne a été réalisée avec des verreries aux lignes modernistes, produites dans la plus pure tradition verrière, certaines dans des moules centenaires.